Bonnes pratiques 1 - réduire nos courriels

Réduire nos courriels


On reçoit en moyenne 112 emails par jour d’après Harvard Business Review. C’est énorme ! Si on n’y prend pas garde, on envoie des emails en pagaille pour oui, pour un non.

Or les mails, bien qu’invisibles, ont un impact environnemental. 
Saviez-vous par exemple qu’un email était aussi énergivore qu’une ampoule allumée pendant une heure ? ou que selon The carbon footprint, un email émet 4g de CO2 et jusqu’à à 50g avec une pièce jointe ?

Entre la consommation d’énergie pour faire fonctionner les équipements, les équipements eux-mêmes, le transport des données via des câbles, des connexions 3G, des antennes relais et enfin le stockage sur des serveurs allumés en continu et climatisés, l’impact n’est pas nul. 

Sans compter que la croissance moyenne du trafic de données est de 25% par an, cela va en s’aggravant.

Voici quelques bonnes pratiques pour préserver l’environnement, accessibles à tous :

1. Évaluer sa propre production de courriels, par exemple sur la semaine du 18-22 novembre (sans jour fériés ni congés). Il suffit de compter les emails dans sa boite « Envoyés » ; supposons que pour moi c’est 100.

2. Décider de baisser de 10%, 20% ou même 50% selon son ambition individuelle. Supposons que je veuille baisser de 50%, je dois limiter mes emails à 50/jour.

3. Comment faire ? S’interroger avant chaque rédaction de courriel : 

a. est-ce que j’ai des questions – si oui ne serait-ce pas plus rapide de passer un coup de fil ? 
b. est-ce que j’ai d’autres informations à transmettre dans la journée à la même personne, auquel cas je regrouperai toutes les informations dans un SEUL mail? 
c. est-ce que je peux envoyer ces informations à un SEUL destinataire, pour éviter de multiplier les courriels ?

4. Dans tous les cas : 
a. Eviter de mettre trop de destinataires : cela pollue inutilement.
b. Éviter d’envoyer des pièces jointes : préférez DropBox, WeTransfer, des répertoires partagés type sharepoint, ou même des clés USB.
c. Éviter de stocker : supprimer les mails régulièrement.

5. En fin de semaine, compter les emails envoyés pour vérifier l’atteinte de l’objectif. Vous pouvez répéter le suivi plusieurs semaines pour vous approprier cette nouvelle sobriété. 
Un conseil ? Planifiez un auto-contrôle dans votre agenda en juin, pour vous assurer que vous n’êtes pas reparti en sens inverse…

Ce n’est pas tout, réduire ses courriels possède un autre atout. Vous serez moins interrompu(e) dans votre activité par les mails si vos collègues adoptent la même sobriété. 
Vous serez plus concentré, plus efficace… et moins stressé. 

Pour conclure, rappelons ce que dit l’ADEME sur l’impact du numérique sur l’environnement : 
« Les chiffres augmentent de façon vertigineuse d’année en année, il est difficile d’isoler la part liée directement à un email, mais aujourd’hui on sait que l'impact climatique de l'envoi d'un courriel avec pièce jointe augmente sensiblement en fonction du poids des pièces jointes, du nombre de destinataires et du temps de stockage sur un serveur."

Alors à vous d’agir, l’action rend optimiste ! 

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